Le Collectif pour la Sauvegarde de la Charnie a choisi d'interroger les candidats aux élections législatives de Juin 2017 sur des questions relatives à l'environnement dans le pays de la Charnie.
Le collectif s'est adressé aux candidats qu'il a pu identifier et contacter dans les circonscriptions qui contiennent une partie du pays de la Charnie. Plus précisément il s'agit de la première et deuxième circonscription de la Mayenne ainsi que de la première et quatrième circonscription de la Sarthe.
Le courrier envoyé aux candidat(e)s est disponible ici.
Ayant interpellé dans un questionnaire en 8 points les candidats à l’élection législative dans les 4 circonscriptions de la Charnie, le Collectif pour la Sauvegarde de la Charnie n’a reçu aucune réponse des candidats de la République en Marche et du Modem (non plus, ajoutons-le, du Parti Socialiste, du Parti Communiste et du Front National).
À droite seul a répondu M. Guillaume Chevrollier, député LR sortant de la 2ème circonscription mayennaise. M. Chevrollier approuve notre souci de protéger le bocage et la biodiversité mais redoute un excès de contraintes et d’interdictions. « Il faut, écrit-il, trouver un équilibre entre la vitalité économique de notre territoire, la préservation de notre patrimoine écologique et la santé de nos concitoyens ».
Parmi les petites formations, M. Martin Bordeau, candidat UPR dans la 2ème circonscription de la Mayenne, concernant la recherche minière, écrit qu’il faut « amener ce débat sur la place publique », et nous approuve notamment pour contingenter maintenant l’emploi des pesticides avant de les interdire totalement.
Les candidats écologistes des 4 circonscriptions concernées et la représentante de « Nouvelle Donne » (1ère circonscription de la Sarthe) ont pris le temps et le soin de répondre à toutes nos questions. Mesdames Catherine Gouhier, Isabelle Sévère et Françoise Marchand et MM. Maël Rannou et Alexis Braud approuvent nos 8 propositions :
Nous remercions tous les candidats qui ont pris le temps de nous répondre. Pour la mandature qui débute, nous serons vigilants quant aux positions que prendront les élus de la République En Marche dans le domaine de l’environnement. Lorsqu’il était ministre de l’Économie, Monsieur Macron ne s’est pas alarmé de l’exploitation hautement polluante des gisements aurifères guyanais. Plus que jamais l’écologie ne peut être accessoire. L’abandon du projet de l’aéroport de Notre Dame des Landes, concession aux écologistes, ne saurait masquer l’étendue des enjeux environnementaux d’aujourd’hui.