Notre action en 2015
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NOTRE ACTION EN 2015 :
PRÉSERVER LA SANTÉ DE LA TERRE

En 2015, notre Collectif continuera d’agir particulièrement sur trois fronts : le projet de réouverture de la mine d’or de Rouez en Champagne, la préservation de notre bocage et la méthanisation.


PERM TENNIE : LA MENACE DEMEURE

Concernant la prospection minière lancée par la société Variscan dans 17 communes de Sarthe et Mayenne autour de Rouez en Champagne, le Collectif a enregistré le refus de près de la moitié des propriétaires de laisser pénétrer sur leurs terres les techniciens de l’entreprise. Variscan ne prévoit pas cette année de nouvelles prospections mais vise clairement une nouvelle exploitation de la mine de Chantepie, propriété de Total. Nous avons, avant même l’ouverture de la prospection Variscan, exposé clairement et vigoureusement notre opposition, tant que le site de Rouez déjà exploité n’aura pas été nettoyé et que le nouveau code minier tant attendu soit enfin repeint à des couleurs répondant aux exigences actuelles de la préservation de le terre. En l’occurrence, redisons-le, si l’on veut à tout prix acquérir de l’or, exploitons-le dans les téléphones portables usagés au lieu de les laisser croupir par millions dans nos tiroirs. Leur recyclage est maintenant bien au point (Une adresse : Ateliers du Bocage 79140 Le Pin Tél. 0549810972)


PRÉSERVATION DU BOCAGE : DÉMARCHES DE CHARNIE ENVIRONNEMENT

Les responsables de Charnie Environnement ont rencontré M. Gilbert Vannier, le président de la nouvelle communauté de communes, « LBN » (Loué-Brûlon-Noyen) et, à deux reprises, les vice-présidents en charge de l’environnement et de la voierie, respectivement Messieurs Gérard Plantais et Michel Coutelle. À l’instar de ce qui a été lancé dans des territoires voisins, Charnie Environnement a encouragé les trois élus à faire adopter par leurs collègues de LBN le principe « pas de destruction de haies sans replantage ». Un principe qui ne concerne pas seulement les agriculteurs ; tous les propriétaires ont intérêt à connaître l’utilité écologique de préserver leurs haies. Ils s’y retrouveront aussi économiquement avec un gain de fertilité. Il faut savoir aussi que le Conseil Général de la Sarthe subventionne des plantations de haies, sur une longueur d’au moins 100 mètres (Renseignements Tél. 02 43 54 74 11). Au cours de nos entretiens avec les trois élus, chacun a convenu que la préservation du bocage doit s’accompagner aussi d’un respect de la terre elle-même. Tout le monde est concerné, y compris les possesseurs du moindre jardin potager. Pour entretenir des allées propres, il est trop facile de les asperger avec un herbicide qui va détruire non seulement les « mauvaises » herbes mais la vie du sol avec les précieux lombrics ou collemboles qui jouent un rôle essentiel pour la fertilité de la terre.

Charnie Environnement s’est déclarée prête à participer à toute information en ce sens. Les prochains mois diront si nos élus auront pu convaincre leurs collègues de passer à l’action.


MÉTHANISATION : MIROIR AUX ALOUETTES ?

Dans l’histoire humaine, l’apparition de nouvelles technologies a toujours suscité des élans qui par la suite se sont avérés ravageurs. Les perspectives qu’offre la méthanisation comme contribution au recyclage des déchets sont attractives. Mais, avec FE 53, Fédération pour l’Environnement de la Mayenne, dont notre Collectif est membre de sa commission ad hoc, nous considérons que les élus, tant au niveau gouvernemental que départemental, s’engagent imprudemment dans le soutien de cette filière. On trouvera ici la lettre que FE 53 a adressée au Conseil Général de la Mayenne qui a initié avec la Chambre d’Agriculture de ce département un cadre de référence, véritable plan de développement de la méthanisation, dont les risques ne sont pas, à notre avis, suffisamment balisés. Car sous couvert de concourir à la transition énergétique, la tentation sera grande d’exploiter cette technologie à des fins purement spéculatives au mépris du respect de l’environnement. À l’instar de l’élevage industriel qui contourne la réglementation faute d’un contrôle suffisant de l’administration. L’exemple de l’Allemagne devrait inciter à la réflexion, qui a laissé de nombreuses unités de méthanisation utiliser massivement les cultures énergétiques au mépris de la vocation traditionnelle de l’agriculture. Concernant le maïs, cette culture, gourmande en eau, pollue la terre avec les pesticides et l’épuise par excès d’engrais chimiques.

Enfin nous insistons pour que les riverains de sites appelés à accueillir ces installations soient associés dès le début des études afin qu’une véritable concertation puisse s’instaurer. Nous convions toutes les personnes qui auraient connaissance de tels projets à prendre contact avec nos associations.

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